Isabelle Le Bal, élue locale et responsable littéraire, les deux passionnément. Bretonne du Finistère #Pennarbed #Quimper #Ouessant Conseillère Régionale de #Bretagne

Les rythmes scolaires n’ont pas le bon tempo

le lecteur pourra trouver ma chronique dans le magazine municipal sur la rentrée scolaire. Je l'ai écrite en juillet...( en effet, nos articles de la rubrique de l'opposition sont sollicités plus d'un mois avant leur parution)

 Il va nous falloir compléter notre analyse aux vues de la réalisation cahotique des effets d'annonce.

 

 

fotolia_enfance.jpgLes rythmes scolaires n’ont pas le bon tempo

La ville met en place la réforme des rythmes scolaires, bénéficiant ainsi de la « cagnotte » prévue par l’Etat finançant un forfait supérieur par enfant par rapport aux communes ayant choisi la rentrée 2014. C’est noté. Lors de la concertation, le projet apparaît correspondre à la demande des parents, enseignants et écoles, mis en musique dans le cadre du Projet Educatif Local. Financement assuré et demande d’intérêt local, par conséquent nous l’avons voté.

Puis passé l’effet d’annonce, arrive l’organisation concrète de la réforme. Et là, force est de constater que le compte n’y est pas. Premièrement, toutes les écoles ne bénéficient pas du même traitement. Les écoles sous contrat d’association, catholique ou associative, ne suivent pas le mouvement. Il n’est pas prévu d’aider financièrement de la même manière un enfant en fonction de l’établissement que ses parents ont choisis ? Première inégalité.

Autre inégalité, les services ne seraient pas identiques pour tous : accès aux activités, transports, horaires, centres de loisirs… Des établissements déjà fortement impactés par les difficultés économiques, ne peuvent pas suivre. Certes, le maire leur a proposé un concours supplémentaire, mais qui a été refusé car il ne concordait pas avec les financements nécessaires.

Autre souci, les associations financées par la Ville sont mises à contribution pour les activités périscolaires ; cela peut paraitre logique. Néanmoins si ces associations, - qui se gèrent librement selon la Loi de 1901-, doivent consacrer leur activité aux priorités de service public définies par l’Etat, que restera-t-il de leur liberté d’initiative ?

Il nous semble essentiel, pour chaque enfant quimpérois, que des mesures nouvelles soient prises pour corriger ces inégalités.

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